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Rainer Maria RILKE : Concerto poétique

 

Frédéric Le Bret nous invite à mettre nos pas dans ceux d'un poète si singulier, dont le regard ouvert sur le Monde relativise notre époque.

Accompagné de P.Goetz musicien accompli, il fait revivre Rilke, son étonnement, ses angoisses, sa joie et ses interrogations au travers de fragments choisis.

Les images, mythes et archétypes rilkéens sous tendus par la musique réveillent nos émotions universelles.

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La parole de Rilke semble avoir toujours été.

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Un florilège poétique équilibré entre correspondances, vers et prose mêlés au répertoire musical classique.

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L’opportunité également de découvrir la poésie française de Rilke souvent méconnue.

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En 1922 Rainer Maria Rilke termine ses élégies commencées 10 ans plus tôt.

En cette même période un vent de modernité souffle à travers le monde au lendemain de la première guerre mondiale.

Stravinsky, James Joyce, Chaplin, Picasso...le jazz venant d' Amérique, la physique quantique, le téléphone, l'électricité, les germes de ce qui deviendra l' ordinateur,

l' URSS communiste, le déclin de l'empire Ottoman...

Rilke a deviné à travers son oeuvre le tournant moderne du siècle qu'il retranscrit

en émotions avec son oeuvre poétique et son roman « les carnets de Malte Laurids Brigge ».

 

Frédéric Le Bret redonne voix aux révélations du poète pragois à travers un montage d'extraits incluant son roman : les carnets de Malte Laurids Brigge, les élégies de Duino, nouveaux poèmes, le livre d'heures, poèmes français ainsi que certaines lettres dont les fameuses « lettres à un jeune poète ».

Un portrait de Rilke où se profilent l'ironie subtile, la délicatesse, la quête existentielle et esthétique du poète, son exploration intense de l'infini, son goût des voyages

et des images.

Au fil de ses mots, les impressions fusionnent sa vision mystique du monde,

lui qui pensait que le sacré n'était plus du ressort de la religion mais de l'acte poétique.

Echo plus feutré du «  Dieu est mort » de Nietzsche, cet élan le guidera à travers maintes « escales » en Europe.

Rilke vient secouer nos certitudes, malmenant l' ange, l'humain, nos sociétés, dévoilant une réalité derrière la réalité, exhortant l'être humain à accepter

sa grande Solitude et restituer sa capacité à Voir.

Et partager ce sentiment étrange et plein de reconnaissance « de ne plus donner

aux choses prometteuses la signification d'un avenir humain... parce qu'être ici

est beaucoup, et parce qu'apparemment tout ce qui est ici a besoin de nous,

toute cette évanescence qui étrangement nous concerne. » - Elégies

 

Un spectacle seul en scène laissant entrevoir un Rilke plus proche, plus humain,

à la fois démuni et riche, tragique et léger, chaleureux et en distante apesanteur...

Un univers poétique essentiel.

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« Si tu es le rêveur, je suis ton rêve.

Mais si tu veux veiller, je suis ta volonté

et je me rendrai maître de toute splendeur,

et je m'arrondirai dans une fixité d'étoile

au dessus de l'insolite cité du temps »

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